Une Diane (avec traductrice) :
Chez les Dianes, notre chef est une femme et nous sommes le symbole de la police féminine.
Notre aspect est très important. On nous répète souvent que nos chaussures, notre maquillage, la coiffure, l’uniforme, constituent notre image dans la rue.
Les autres femmes policiers ont, par exemple, un képi avec les cheveux qui dépassent, alors que nous, nous sommes plus strictes, nous sommes toutes peignées avec les cheveux remontés.
Ce look fait la différence avec les autres policiers, hommes ou femmes.
Le journaliste Patrice Gouy :
Chargées de la circulation, mais aussi de la lutte contre la petite délinquance, ces jeunes femmes travaillent dans des conditions très difficiles.
Voilà l’environnement sonore dans lequel elles travaillent. Bouchez-vous les oreilles !
Bruits de la rue intenses : klaxons, sifflets, voix de femmes, mobylette, voix d’homme et puis musique.
Une Diane (avec traductrice) :
Les conducteurs sont parfois très agressifs. Il y a eu des collègues renversées, car les voitures se jettent sur elles.
Les femmes sont plus souvent agressées que les hommes, car les gens pensent que les femmes policiers sont plus faibles.
Dès que la femme veut donner des ordres aux hommes, ils se mettent en colère, ou nous injurient. Au début, ça fait mal, mais avec le temps, on se calme et, très tranquilles, on leur demande gentiment ce qui leur arrive.